Etape 42 - Kruger - Du centre au nord - Les antilopes et les gazelles
Jeudi 27 octobre 2016. Où qu'on aille, du sud au nord, le parc Kruger grouille d'antilopes et de gazelles. Difficile sur le coup de toutes les reconnaître. Pour cela, il faut s'armer de patience... et surtout d'un bon guide. Et faire quelques recherches sur Internet une fois rentré. C'est mon cas. Parmi les plus étonnantes, je classe tout de suite les antilopes sing-sing ou Cobe à croissant ou waterbuck.

Et pour cause, elles n'ont pas de cornes. C’est une antilope plus foncée que les autres espèces. Son poil est un peu plus long et il est de taille plus petite. Son autre caractéristique est le cercle blanc sur son derrière autour de sa queue. Elles vivent en troupeau de femelles et de jeunes gardés par un mâle qui les protège.


Le damalisque, autrement appelé topi, a beau être l'une des antilopes les plus communes d'Afrique orientale, ce sont là les deux seuls spécimens que nous croiserons sur notre route. Ouvrons-nous bien les yeux ? Je me demande... Et encore, nous le verrons au prix d'un beau détour sur une des nombreuses pistes du parc.
Le damalisque est pourtant très reconnaissable à son pelage marron-roux, à ses avant-bras, ses cuisses arrières et son chanfrein tachés de noir. Sa tête, de forme triangulaire, est surmontée de cornes courbées vers l'arrière. Mais il est surtout connu pour sa stupidité... Lorsqu'il aperçoit un prédateur, un lion par exemple, au lieu de prendre ses jambes à son coup, le voilà qui galope vers lui !

De la même famille que le gnou, le damalisque se déplace souvent avec lui. C'est la raison pour laquelle nous verrons un beau troupeau tout près de nos deux spécimens. Mais pas de lions, hélas...
Quelques minutes plus tard, c'est toute une famille de gnous qui vient traverser la route juste au-devant de nous. Quelque chose me dit que ces gentilles antilopes ont plus peur des lions que de nous...

Mais la plus belle des antilopes que nous verrons aujourd'hui est ce magnifique Kob Defassa abrité de la chaleur à l'ombre d'un acacia. Sa paire de cornes est gigantesque et d'une grande beauté. Impossible de ne pas le reconnaître avec sa belle colerette blanche qui orne son cou. Nous croiserons ce beau spécimen, là où nous avions le plus de chance de le voir : à proximité de la rivière qui traverse le parc. C'est là son terrain de jeu préféré (et celui des crocodiles... aïe !). Et pour cause, c'est un excellent nageur.

Enfin, avant de quitter la partie nord du parc, comment ne pas évoquer la beauté de ses paysages sauvages. Ici, les paysages sont beaucoups plus valonnés que dans le sud. Mais c'est surtout l'endroit idéal pour croiser le chemin du lit de la rivière. Hélas, la sécheresse sévit ici depuis plusieurs saisons...

Enfin, comment ne pas oublier non plus ce merveilleux réveil au Letaba Camp***, quand nous découvrîmes enfin en plein jour le lit de la rivière au pied de notre hutte. En contre-bas, on pouvait apercevoir les troupeaux d'impalas s'abreuvant aux quelques flaques d'eau encore disponibles pour étancher leur soif.



Pas de crocodiles ici... Mais un petit impala qui, par quel miracle de la nature, broutait devant notre porte. Un instant magique. Bonjour Bambi !


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